Il est de plus en plus récurrent de remarquer de nombreux fumeurs, en Europe comme ailleurs, mélanger le tabac et l’herbe de CBD dans un joint avec résine (voir : joint de CBD avec le produit mélangé). Les raisons qui poussent ceux-ci à fumer ce mélange varient d’un sujet à un autre. Toutefois, il faut noter que l’inhalation des vapeurs de ce mélange peut avoir de nombreuses conséquences sur l’organisme. En voici quelques-unes.
L’action de ce mélange sur le système nerveux
Généralement, les personnes adoptant ce mélange attestent qu’ils ressentent une véritable relaxation plus douce et facile à gérer que lorsqu’ils fument uniquement le tabac ou le cannabis. D’autres rapportent qu’ils ont des effets contraires.
Peu importe les avis des uns et des autres, il faut noter que ce mélange à un effet psychotrope sur l’organisme. Dans certains cas, il stimule la sécrétion de la dopamine au niveau des synapses des neurones procurant ainsi des sensations de plaisir. Cette sécrétion explique à cet effet les sensations agréables ressenties. Toutefois, il faut noter que la prise de ce mélange engendre des conséquences comme :
- des crises d’angoisses ;
- des palpitations cardiaques ;
- ainsi que des insomnies.
Ce mélange est donc capable de modifier le fonctionnement du système nerveux tout en déclenchant des effets secondaires incontrôlés.
Un mélange à proscrire
Plusieurs risques sont liés à l’acte de fumer ce mélange bien qu’il permette de diminuer la quantité de weed à utiliser pour chaque joint. Une étude a d’ailleurs montré que le mélange du tabac et du CBD entraîne une augmentation considérable du contenu de THC d’un joint.
Pour rappel, le THC (tétra-hydro-cannabinol) passe très vite des poumons dans le sang. Ce produit chimique nuisible à la santé se loge dans les graisses du cerveau en quelques secondes. Son élimination s’avère très lente et peut durer plusieurs semaines.
Par ailleurs, le fait de fumer un joint contenant ce mélange intensifie également la dépendance psychologique. Sa consommation peut de fait provoquer l’augmentation des risques de contamination de la schizophrénie, une maladie psychiatrique grave chez les personnes fragiles.